Sète, capitale culturelle !

« Je suis né dans la ville où j’aurais aimé de naître », disait Paul Valéry. Brassens chantait quant à lui une « Supplique pour être enterré à la plage de Sète ».  Sans parler des nombreuses personnalités dont le nom est associé à la ville. Aujourd’hui à l’indéfectible  amour des Sétois pour leur île singulière s’est ajouté celui des artistes et néo qui ont fait de Sète leur terre d’élection, d’inspiration voire de prédilection pour quelques semaines ou à demeure; pour y vivre, travailler ou lancer de nouveaux projets. Car on tombe en amour pour Sète, pour son cadre naturel exceptionnel, pour sa beauté atypique, pour sa lumière magnétique, pour son énergie joyeuse, pour son accent pétillant, pour son théâtre permanent, balcon sur la mer sans cesse en mouvement.
Sète est une muse ! Lire la suite...

L’âme des artistes

 

 

Des musées aussi singuliers que pluriels

Festivals : une saison effervescente

 

 

Sète à l'écran : une belle histoire d'amour

Sète, par les artistes

Il est l’une des figures incontournables du groupe des Yaros, fondé à l’école des Beaux-arts de Sète au début des années 80 avec ses amis, Tino Cosentino et Aldo Biascamano. André Cervera, pur produit sétois, fils de réfugié politique de la guerre d’Espagne, fait aujourd’hui partie des grands peintres que compte l’île singulière. Le cinquantenaire raconte avoir eu le coup de foudre pour la peinture après le choc de la rencontre esthétique avec les œuvres de Robert Combas.  Avec ses amis trublions des Yaros, il mêlait punk, cinéma, théâtre, poésie. Sans le savoir, 30 ans après Fluxus, le groupe avait cette volonté de créer un art total à travers leurs performances dans le mythique « Heartbreak Hotel ». Après la séparation des Yaros, André Cervera développe son univers à travers des voyages aux 4 coins du monde à commencer par la Yougoslavie et le Sénégal en 1994. Aujourd’hui, on reconnaît son style  expressionniste et faussement naïf au premier coup d’œil : ses mises en scène et collages inspirés de ses carnets de voyage colorés et des récits de la tradition orale qu’il collecte partout où il va, ses créatures carnavalesques baignées d'une humanité généreuse, la magie et la poésie de certains rituels, ésotériques ou religieux, ses personnages toujours masqués, avec ce « masque social ou familial comme une métaphore de l’âme humaine ». Bienvenu, dans le petit monde de Cervera !

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Découvrir Sète

100% méditerranéenne

Une ville-port 100 % méditerranéenne entre mer et étang au bleu étincelant adossée à une petite colline verte, un lido de sable blanc de 15 km, des ruelles et des canaux au charme incandescent du sud, des saveurs naviguant entre la France, l’Italie et l’Espagne, un accent salé et pétillant, des personnalités fortes en gueule et en couleurs… Sète, ici Sète !

Une ville jeune

En 2016, l’île singulière a fêté son 350e anniversaire, alors que l’on naviguait en Méditerranée déjà 3 000 ans avant notre ère ! Depuis sa naissance tardive au 17e siècle, la cité portuaire est ouverte sur le monde. Un territoire unique en son genre, jadis attirant pour les voyageurs mais inhospitalier, par la suite largement gagné sur la mer et les sables mouvants. L’histoire de Sète aura ainsi été faite depuis les origines du travail des hommes et du brassage des populations. Une ville de passion et de diversité, dont les traditions, certes récentes à l’échelle française, sont coulées dans le roc à l’image des joutes, inchangées depuis un certain 29 juillet 1666. Une ville dont la fibre populaire reste vivace, et qui se caractérise en même temps par sa passion pour la culture, les discours et les débats.

On tombe en amour pour Sète, pour sa beauté atypique, pour sa lumière magnétique, pour son énergie joyeuse, pour son effervescence artistique, pour sa profusion voire ses excès, pour son théâtre permanent, balcon sur la mer sans cesse en mouvement. Certes Sète est une jeunette, mais « elle a tout d’une grande » !